(Société Civile Média) – Le National Democratic Institute (NDI) réagit à l’expulsion de ses représentants envoyés au Togo pour appuyer la Concertation Nationale de la Société Civile du Togo (CNSC-Togo) dans l’observation des présidentielles du 22 février.
Tout en se disant préoccupé par le sort réservé à ses trois employés, Derek MITCHELL, le président du NDI, a tenu à préciser, à travers une déclaration publiée le 20 février, qu’ils se trouvaient sur le territoire togolais « dans le cadre d’une mission d’assistance technique à une coalition de la société civile non partisane qui se préparait à observer l’élection présidentielle du 22 février ».
« Nous sommes profondément troublés par les mesures prises par le gouvernement togolais qui visent à restreindre l’observation électorale non partisane », indique M. MITCHELL dans cette déclaration tout en estimant que le Togo a raté une occasion « d’améliorer la transparence et la confiance dans le processus électoral ».
Venus appuyer la CNSC-Togo dans le cadre de l’observation du scrutin de ce samedi, des employés du NDI ont vu leurs ordinateurs saisis à l’aéroport international de Lomé lundi dernier. Quelques jours après, la CENI a annulé l’accréditation de la CNSC-Togo pour « ingérence dans le processus électoral ».
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