(Société Civile Média) – Placé en garde à vue depuis samedi dernier pour avoir traité le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré de « passoire politique » au cours d’un débat houleux sur le franc CFA à l’université de Ouagadougou 1, l’activiste et président de l’ONG Urgence Panafricaniste a comparu ce jeudi 26 décembre 2019 au tribunal de grande instance de Ouagadougou pour « outrage au chef de l’Etat Roch Kaboré et d’autres chefs d’Etat étrangers ».
Si le Procureur de la République a, dans un premier temps, requis un an d’emprisonnement avec sursis et 2 millions de Fcfa d’amende contre Kemi Seba, ses réquisitions ne seront pas suivies par le juge. Le tribunal de Ouagadougou a, bien sûr, reconnu l’activiste coupable, mais il l’a condamné à deux mois de prison avec sursis et deux cent mille francs cfa d’amende.
La justice reproche également à Kemi Seba des propos démoralisateurs pour les forces armées du Burkina Faso, confrontés ces derniers jours à des attaques terroristes dans le nord du pays.