Togo: 1,5 milliards de Fcfa pour le projet « Kennedy Round » (KR)

luzdelsol668
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(Société civile Média) – Le ministre togolais en charge de l’agriculture, Koutéra BATAKA et Hideaki KURAMITSU, Ambassadeur du Japon au Togo ont signé ce 26 novembre à Lomé la la convention de don, du Projet d’aide alimentaire KR 2019.

L’aide alimentaire du Japon appelée « Kennedy Round » (KR) est une réponse efficace du Japon à l’appel  lancé par les Nations Unies depuis 1968, à l’endroit des pays développés dans le but de renforcer  les relations bilatérales entre  eux et les pays en développement.

Cette assistance, qui entre dans le cadre d’une coopération financière non-remboursable, a pour objectif de permettre aux pays en voie de développement exposés aux difficultés alimentaires de disposer des céréales comme le riz, le blé et le maïs au profit de leur population surtout les plus vulnérables. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la Planification du Développement et de la Coopération, Demba A. TIGNOKPA, tout en a saluant les excellentes relations d’amitié et de coopération entre les 2 pays.

le Togo a bénéficié, de 2008 à nos jours de 9 projets Kennedy Round d’une enveloppe totale 3 milliards 710 millions de yen Japonais, soit environ 18,55 milliards de FCFA,  qui a permis d’acquérir un volume total de 100 551,6867 tonnes de céréales, composées de 81 849,560  tonnes de blé et de 18 702,1267 tonne de riz blanc mis à la disposition des population à des prix abordables sur l’ensemble du territoire national. 

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Il faut souligner que le riz des projets KR, vient à point nommé pour réduire le déficit structurel en riz au Togo en raison des productions insuffisantes. Et pour l’Ambassadeur du Japon au Togo, cette aide alimentaire,  répond à de nombreux besoins notamment : le renforcement de la sécurité alimentaire ; la réduction des effets des inondations sur la production céréalière ; l’amélioration des conditions de vie des populations les plus démunies ; l’amélioration de l’équilibre nutritionnel ; la réduction du déficit céréalier ; et l’utilisation insuffisante des engrais vivriers par les populations rurales.

(Avec la cellule de communication du MAPAH)