Burkina faso-JNC: Echanges Etat-monde associatif sur la situation sécuritaire et les interventions des OSC

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Institutionnalisé depuis 2011, la 7ème édition des Journées nationales de concertation (JNC) entre l’Etat burkinabé et les ONG et Associations de développement (ONG/AD) s’est tenue la semaine dernière à Ouagadougou. Pour cette année, il s’est agi d’échanger autour des problèmes majeurs que rencontrent les acteurs du développement sur le terrain, notamment la situation sécuritaire du pays, afin de trouver des pistes de solutions pour une continuité des interventions des ONG/AD dans les zones affectées.

Les JNC ont pour objet de promouvoir et de renforcer le dialogue et le partenariat entre les acteurs sur les grandes questions de développement. La 7ème édition a donc permis à l’Etat d’échanger avec ses interlocuteurs sur la situation sécuritaire et plus généralement sur les questions liées au développement.

La rencontre se voulait également un cadre d’échanges pour apprécier les efforts consentis par l’État en matière de mitigation de l’insécurité au Burkina Faso. Au cours des discussions, il a été question de proposer des pistes de solutions pour améliorer les interventions de tous les acteurs de développement.

En effet, la montée de l’insécurité entrave les interventions des acteurs sur le terrain ; certaines zones sont devenues inaccessibles. C’est pourquoi les acteurs ont voulu ensemble trouver des issues favorables pour permettre la poursuite des interventions, dans le but de continuer à apporter du soutien aux populations vulnérables.

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Juliette COMPAORE
Juliette COMPAORE

« Le partenariat entre acteurs est important car nous sommes tous engagés sur le territoire national pour accompagner le développement. Et le partenariat avec l’État est indispensable pour nous permettre de réaliser nos missions d’appui au développement sur le terrain, afin de jouer notre rôle de contrôle citoyen sur les engagements pris par l’État », a indiqué Juliette Compaoré, présidente du conseil d’administration du Secrétariat permanent des ONG (SPONG).

Par ailleurs, la rencontre a permis aux participants d’ échanger directement avec certains membres du gouvernement pour poser leurs préoccupations en vue d’avoir des solutions ou des orientations pour continuer à intervenir dans les zones difficiles. Au terme de ces échanges, les participant ont formulé des recommandations à l’endroit du gouvernement afin d’accompagner les ONG/AD dans ce nouveau contexte.

Il s’agit entre autres d’éviter le tout sécuritaire, de renforcer la présence de l’État dans les zones à problèmes et de relancer résolument le développement local. Aussi, ils ont proposé de mieux structurer et renforcer la politique d’aménagement du territoire afin de corriger profondément les inégalités en matière d’intervention sur le territoire, de soutenir les initiatives endogènes de paix et de sécurisation entreprises par les ONG/AD. Enfin, ils préconisent le renforcement de la coopération civilo-militaire, y compris en situation de paix ; le soutien psycho-social aux personnes affectées et la poursuite des actions développement.