Togo: Pour la Banque Mondiale, le marché foncier doit promouvoir l’équité sociale

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – 76% des litiges devant les cours et tribunaux du Togo sont fonciers et concernent particulièrement Lomé. C’est ce que révèle une étude de la Banque Mondiale. Selon la même étude, l’accès à la propriété reste réservé à une partie limitée de la population, malgré une diversité des produits d’habitat.

Par ailleurs, le marché foncier de Lomé est aussi marqué par un étalement urbain effréné, lié à une forte surproduction foncière et résultant en un faible accès aux services.

Pour Hawa Cissé Wagué, représente résidente de la Banque Mondiale au Togo, le marché foncier doit promouvoir l’équité sociale en facilitant l’accès à la propriété pour tous les ménages, y compris les plus modestes.

« En cela, la forte implication de la chefferie traditionnelle et des collectivités locales au Togo est fondamentale, pour une vision durable de la structure sociale traditionnelle et la stabilité sociale », préconise-t-elle.

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Le 9 mai dernier, la Banque Mondiale a organisé à Lomé un atelier technique sur le foncier urbain. Cet atelier fait suite à une étude portant sur les forces et faiblesses de l’accès au foncier urbain et ses incidences sur le marché foncier, surtout à Lomé. Les recommandations de l’étude s’articulent autour de deux piliers. D’abord faire de la sécurisation foncière une priorité et ensuite maîtriser l’urbanisation par un meilleur contrôle du développement du péri-urbain, la facilitation de la production de lotissements formels et le renforcement de la chaîne opérationnelle de l’aménagement urbain.

La rencontre du 9 mai a donc contribué à faire avancer la réflexion sur la contribution du secteur foncier aux efforts d’investissements productifs et de production du logement abordable et ouvrir de nouveaux horizons pour le développement du secteur.