(Société Civile Média) – Des acteurs de la société civile togolaise volent au secours de leurs collègues emprisonnés depuis quelques semaines au Niger. Regroupés dans la coalition « Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) », ces acteurs, qui qualifient ces arrestations d’« arbitraires », ont, par le biais d’un communiqué rendu public en fin de semaine dernière, interpellé les Chefs d’États et de gouvernements de l’Union Africaine (UA), de la CEDEAO, ainsi que les diplomates des grandes puissances mondiales telles que la France, l’Allemagne, les États Unis d’Amérique, la Grande Bretagne, l’Union Européenne (UE) et les Nations Unies. Ces derniers sont appelés à s’impliquer davantage dans le dossier d’incarcération des leaders de la société civile nigérienne et à demander leur libération.
« Le 25 juin dernier, l’UA a tenu à Nouakchott en Mauritanie son 31ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement sous le thème “gagner la lutte contre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique” (…) La lutte contre la corruption que l’UA met en chantier ne peut être gagnée sans une réelle implication des citoyens libres de s’exprimer et d’initier des actions en ce sens », peut-on lire dans le communiqué.
Les acteurs de la société nigérienne, il faut le rappeler, ont été arrêtés pour avoir mobilisé la population contre la loi de finance 2018 « jugée injuste et favorisant la corruption ».