Togo: Une campagne pour vulgariser la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Harcelés, emprisonnés, réduits au silence et parfois éliminés physiquement,  les défenseurs des droits de l’homme ont plus que jamais besoin de protection. La Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits de l’Homme (CTDDH) veut donc contribuer à leur permettre de faire leur travail en toute quiétude. Ce mercredi, elle a procédé au lancement de la campagne de vulgarisation de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme.

Placée sous le thème « Quelle protection pour les défenseurs des droits de l’homme ? », cette campagne, organisée avec l’appui financier d’Amnesty International Togo, sera pour la CTDDH l’occasion de vulgariser les 20 articles de la déclaration des Nations-Unies sur les défenseurs des droits de l’homme. Ces articles, réunis dans un livret, seront distribués aux populations pour leur permettre de pouvoir aisément se frotter à toutes les notions touchant la protection les Défenseurs des droits de l’homme dans leur travail quotidien. La campagne se fera également par le biais des émissions radio et télé, des rencontres et causeries-débats. 

« Tout individu peut se retrouver dans une situation, où il peut intervenir comme défenseur des droits humains. Il est très important de rappeler cette nécessité aux populations pour pouvoir faire la promotion des droits de l’homme dans leur pays respectif », a expliqué Bonaventure N’coué Mawuvi, président de la CTDDH. « Le défenseur des droits de l’homme est là pour tout le monde, il n’est pas là seulement pour une catégorie de personnes. Notre devoir est de faire des plaidoyers au niveau des différents États pour les amener à reconnaître la liberté de ces défenseurs comme le recommande la déclaration », a-t-il ajouté.

La CTDDH a profité du lancement de la campagne pour exhorter le gouvernement togolais à prendre des mesures en vue de créer un cadre adéquat pour le travail des Défenseurs des droits de l’Homme. Elle demande également à l’Etat d’examiner le cas de ceux d’entre eux qui sont actuellement détenus, afin qu’ils recouvrent leur liberté.

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