(Société Civile Média) – On connaît maintenant les vraies raisons qui ont conduit au limogeage de Kako Nubukpo de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Ces raisons, c’est Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l’organisation, qui les a données lors d’une visite officielle effectuée au Bénin du 13 au 16 décembre. D’après cette dernière, le désormais ex-Directeur de la francophonie économique et numérique n’a pas fait preuve de réserve dans son activisme sur la problématique du francs cfa. Pourtant, ce devoir de réserve figurait dans le contrat signé par l’économiste togolais avec l’OIF.
« Les fonctionnaires sont tenus, et c’est une clause de leur contrat, à un devoir de réserve. Vous ne pouvez pas avoir un fonctionnaire électron libre, qui, finalement se croit tout autorisé même s’il est militant », a fait savoir Michaëlle Jean au cours d’une conférence de presse, propos relayés par Bénin Web TV.
Tout en reconnaissant que les questions économiques et monétaires sont de vraies questions, Michaël Jean estime que ce n’est pas une raison pour ne pas faire preuve de rigueur.
« Notre rôle, c’est d’accompagner une réflexion souhaitée par les pays (sur les questions économiques et monétaires – ndlr) avec toutes les expertises que nous mettons à disposition. Mais, on ne peut pas être à la fois Directeur francophonie économique et numérique au sein de l’Organisation internationale de la francophonie et en même temps faire le militant avec une façon de soulever le problème qui n’est dans nos façons de faire à nous », a expliqué Michaëlle Jean avant de saluer les compétences de Kako Nubukpo.
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« Nous ne sommes pas là pour invectiver. Monsieur Nubukpo est quelqu’un de très compétent. Nous trouvons dommages qu’il n’ait pas respecté cette règle qui est une clause très claire dans l’entente contractuelle. Je pense qu’il faut faire preuve de rigueur ».