(Société Civile Média) – Le 29 juillet dernier, le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) s’engageait de plein pied dans la décentralisation avec le projet « Agir pour bâtir la cité ». Cette fois, c’est sur l’actualité politique du Togo que se prononce cette association à travers un point de presse organisé ce mercredi en collaboration avec le Conseil national de la jeunesse (CNJ).
Evoquant la tension que connaît le Togo sur le plan politique depuis le 19 août dernier, date des manifestations organisées par le Parti National Panafricain (PNP), le CJD et son partenaire le CNJ estiment que la réclamation des réformes constitutionnelles et institutionnelles ne doit pas être un élément de « division, de haine tribale, de mépris et de déstabilisation ». Tout en rappelant les soubresauts qui ont meublé l’histoire politique togolaise depuis son entrée dans l’ère démocratique au début des années 90, les deux organisations disent préférer que les Togolais fassent preuve de sursaut patriotique, d’analyse réaliste, de retenu et d’engagement responsable pour définir ensemble l’orientation à donner à leur vivre ensemble.
« Il est bien vrai que les lois qui régissent le fonctionnement de notre république sont appelées à répondre aux contextes précis et actuels. La nouvelle génération togolaise estime que les questions qui portent essentiellement sur l’avenir du pays ne doivent plus donner lieu à des interprétations ou manipulations à desseins politiques et partisans », a indiqué Orfer Adom, un des organisateurs de la rencontre.
« La paix sociale est menacée », pensent le CJD et le CNJ qui appellent les acteurs politiques de tous les bords à privilégier la voie du dialogue dans la résolution des questions politiques. Ils convient par ailleurs ces derniers à parvenir le plus tôt possible à un consensus autour des questions de réformes afin de sortir le pays de ce qu’ils appellent « cette parenthèse de désordre ».