(Société Civile Média) – Les problèmes rencontrés par les femmes commerçantes du corridor Abidjan-Lagos sont en train de trouver des débuts de solution. Ceci grâce à une étude qui a été consacré aux difficultés que ces femmes connaissent dans leurs activités quotidiennes. Le rapport de cette étude à fait l’objet d’un atelier de validation en début de cette semaine à Lomé.
La rencontre a réuni des représentants des administrations du commerce transfrontalier de la sous région (police, douane, services phytosanitaires), des représentantes des associations de femmes commerçantes et WILDAF Afrique de l’Ouest (women in law and developpement in Africa). Elle leur a permis de valider les résultats de l’étude et de trouver des pistes de solutions pour une meilleure vulgarisation des réglementations en vigueur dans la sous région en matière du commerce.
Les participants ont par ailleurs été sensibilisés sur les règles de la CEDEAO et de l’UEMOA relatives au commerce transfrontalier.
L’étude qui a fait l’objet de l’atelier, il faut le noter, révèle que les femmes sont confrontées aux problèmes d’infrastructures liés aux états des routes, aux problèmes d’accès aux productions, aux problème d’infrastructures marchandes en termes de magasins de stockage, et à la non maîtrise des réglementations de l’activité commerciale sur le corridor. Elle a été élaborée par le laboratoire d’analyse régionale et d’expertise sociale en collaboration avec l’alliance Borderless (à travers le programme pour la libre circulation des produits agricoles) et WILDAF-AO.