(Agence Société Civile Média) – Les enseignants togolais sont de nouveau en grève ! Et ce depuis ce lundi 6 mars. Cette fois, le mouvement est lancé par deux centrales syndicales de l’enseignement. D’un côté, la Fédération des Syndicats de l’Éducation Nationale (FESEN) qui appellent ses adhérents à observer une cessation de travail de 48 heures, et de l’autre la Coordination des Syndicats de l’Éducation du Togo (CSET) qui appelle à un débrayage de 72 heures.
La FESEN, qui appelle élèves et enseignants à ne pas manifester dans la rue, avait envoyé sa préavis de grève au gouvernement depuis le 20 février dernier. Elle compte reconduire le mouvement en cas de non satisfaction.
Quant à la CSET, elle justifie son mouvement par le fait de ne pas être satisfaite des conclusions du groupe de travail mis en place par le gouvernement. Par ailleurs, la CSET s’insurge contre les précomptes effectués sur les salaires des enseignants. Estimant que cette décision du gouvernement « ne respecte aucun principe en la matière », elle lui demande « de rembourser les précomptes abusivement et arbitrairement effectués sur les salaires ». Bref, pour cette centrale, les autorités en charge du dossier n’ont pris aucune mesure d’apaisement pour solutionner le problème.
La CSET, cette fois, non seulement considère les cours comme faits, mais également appelle les enseignants à cesser immédiatement la correction des copies de devoirs surveillés, celles des compositions et le remplissage des bulletins de notes ainsi que les carnets de notes.