(Agence Société Civile Média) – Le leader de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) Biram Dah Ould Abeid, s’est exprimé dans le cadre du 9ème sommet de Genève sur « les droits humains et la démocratie ». Ce fut pour lui l’occasion de s’exprimer une fois de plus sur la gouvernance et l’exercice du pouvoir d’Etat en Mauritanie.
Tout en dénonçant la gouvernance actuelle dans son pays, le président de l’IRA affirmera que la Mauritanie est un pays dans lequel « un club de militaire se relaie au pouvoir par la rapine et la diplomatie de la dissimulation ».
« Nous sommes engagés dans un combat de Sysiphe face à un pouvoir qui méprise le droit national qu’il a volontairement et souverainement dénié, ainsi que toutes les règles de droit international ratifié par le pays. En Mauritanie, la seule règle qui prévaut repose sur le droit du plus fort, dont l’unique finalité est de figer l’ordre social né de l’inégalité ethnique », déclare Biram Dah Ould Abeid. Il interpelle la communauté internationale, les représentants des Etats et les institutions et les invitent « à aider à faire valoir les droits de la personne en Mauritanie ».
Candidat malheureux à l’élection présidentielle du 21 juin 2014 en Mauritanie, Biram Dah Ould Abeid, en plus d’être un acteur de la société civile, est aussi un opposant au pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz.