(Société Civile Médias) – Dans sa politique de réconciliation, le renforcement de la paix sociale et la consolidation de l’unité nationale au Togo, Faure Gnassingbé a ordonné la libération d’un certain nombre de détenus dans les prisons civiles du pays. Selon les chiffres, au total, 808 détenus sont libérés dont 257 à Lomé ce 26 avril 2024, veille de l’indépendance du Togo.
L’association Solidarité Mondiale pour les Personnes Démunies et les Détenus (SMPDD) était présente dans les locaux de la prison civile de Lomé pour constater la mise en œuvre de ce décret actant la grâce présidentielle accordée à ce nombre important de détenus. L’organisation se réjouit de ce que ses plaidoyers pour le désengorgement des prisons portent des fruits. La preuve en est ce décret du chef de l’Etat de gracier ce nombre important de détenus.
“ Nous sommes vraiment ravis de cette grâce présidentielle exceptionnelle qui aura le mérite de désengorger les prisons au Togo. C’était également un plaisir de voir la joie sur le visage de ces détenus, qui pourront rejoindre leur famille après une longue période de séparation. Nous espérons que ces mesures soient prises plus souvent afin de réduire le taux de surpopulation dans nos lieux de détention au Togo”, se réjouit Marcelle Attiogbe, Responsable projets sociaux et accompagnement à la réinsertion.
Dans le cadre de son programme de réinsertion, la SMPDD s’est engagée auprès de l’administration pénitentiaire à soutenir les actions qui sont déjà entreprises. Pour ce faire, l’organisation a pris sur elle d’accompagner dans un processus de réinsertion une trentaine détenus de la prison civile de Lomé à qui elle offrira un hébergement d’urgence dans son centre de transit des ex-détenus qu’elle a mis en place depuis un certain temps.
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La SMPDD apportera également un soutien psychologique à ces détenus et un accompagnement pour monter des Activités génératrices de revenus (AGR) et autres.
L’organisation profite de cette occasion pour remercier les autorités étatiques et précisément le président de la République pour cette noble décision, prise, à l’endroit des détenus.