Togo : Pour plus d’impacts sur le terrain, la CEJUS se dote d’un « Plan quinquennal » sur la période 2024-2028

La CEJUS présente son "Plan quinquennal ” qui sera déroulé sur la période 2024-2028.

Jean de Dieu SOVON
5 Min Read

(Société civile média) – La Clinique d’expertise juridique et sociale (CEJUS) se dote d’une nouvelle stratégie pour l’atteinte de ses objectifs. L’organisation a travaillé ces derniers mois sur un nouveau plan stratégique dit « Plan quinquennal » qui sera déroulé sur la période 2024-2028. Ledit document, autour duquel seront orientées les actions de terrain, vise à contribuer à l’amélioration de l’accès au droit et à la justice au Togo. Il a été présenté à l’ensemble des partenaires de la CEJUS au cours d’une rencontre tenue ce mardi 19 mars 2024 à Lomé.

. La rencontre a réuni les membres du Conseil d’Administration, les partenaires de l’organisation, des universitaires ainsi que des représentants des institutions étatiques et ministères. 

Victorien Nagbe, PCA de la CEJSUS (à gauche) et Dieudonné Kossi, Directeur exécutif de la CEJUS

Pour Victorien Nagbe, Président du conseil d’administration de la CEJUS, ce plan quinquennal représente l’ensemble des objectifs définis en stratégie de l’organisation pour pouvoir atteindre ce qui constitue un peu le socle de sa mission. Et cette mission, c’est de faire en sorte que l’accès aux droits et à la justice deviennent une réalité.

Victorien Nagbe, PCA de la CEJUS

« Dans ce plan stratégique, il est question de définir les ressources et les potentialités dont dispose la CEJUS, de voir les axes sur lesquels les actions vont être menées, de voir aussi les partenaires avec qui ces actions vont être menées conjointement pour pouvoir atteindre, d’ici les cinq ans, cet objectif qui est de voir les populations avoir un accès plus réel à la justice et aux droits sur tous les plans et sur tous les aspects de la vie sociale”, indique le PCA de la CEJUS.

- Advertisement -

Dans les détails, il s’agit pour la CEJUS de travailler sur quatre points essentiels à savoir : le développement des compétences collectives en matière de protection des droits y compris ceux des femmes et des enfants ; l’accroissement de l’assistance aux personnes en situation de vulnérabilité et en contact avec la loi ; la promotion de la culture de la paix, la cohésion sociale et la gouvernance démocratique au sein des communautés ; et la fédération des acteurs de changements locaux autour des problématiques liées à la protection de l’environnement, aux changements climatiques et à la migration.

Sur le terrain, les actions de la CEJUS vont se tourner vers sa principale cible, particulièrement les couches les plus vulnérables au sein des populations. Il s’agira d’impacter ces populations vulnérables à travers une panoplie d’actions que la CEJUS a l’habitude de mener, mais aussi de nouvelles actions, des actions innovantes qui vont permettre de pouvoir mettre un peu en route tout ce qui est contenu dans les objectifs que la CEJUS s’est assigné.

Selon le PCA, les innovations sont pluridimensionnelles.

« Nous allons mettre un peu plus d’emphase sur le travail de terrain qui constitue aussi un socle des activités de la CEJUS. Et donc, cette innovation ne s’exprime pas en une action bien précise, mais en une sorte de renforcement des actions qui avaient été menées afin d’identifier maintenant les nouvelles pistes de besoin par rapport à nos communautés et de savoir ce qu’il y a lieu de faire« , précise Victorien Nagbe.

Vue partielle des participants

Le Bureau international pour les droits des enfants (IBCR), l’un des partenaires clés de la CEJUS, a été très impliqué dans la conception de ce nouveau plan quinquennal 2024-2028. 

« Dans le cadre de la rédaction de ce plan stratégique, nous avons travaillé surtout sur les aspects innovants à apporter aux multiples actions que mène déjà la CEJUS. L’IBCR a apporté son expertise, essentiellement en matière de droits des enfants« , fait savoir Bilakani Sabi, représentant de cette organisation à la rencontre.

Notons que IBCR est une organisation canadienne de coopération internationale qui travaille dans la défense des droits des enfants. Ce travail est axé sur plusieurs programmes dont le programme de coopération volontaire qui vise à mobiliser les Canadiens autour des enjeux de développement international ou de coopération internationale. IBCR est présent dans 11 pays et travaille avec 33 partenaires. Au Togo, la CEJUS est l’un des deux partenaires avec lesquels l’organisation travaille.

Photo de famille de l’ensemble des participants à la rencontre