Côte d’Ivoire : La FAO appuie le pays dans l’amélioration de la souche locale de tilapia

Ama Larissa AGBENOU
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(Société Civile Médias) – La FAO a présenté au Centre national de recherche agronomique (CNRA) basé en côte d’ivoire un rapport évaluant le programme génétique en cours pour renforcer la production de géniteurs d’alevins de qualité. Cette initiative vient soutenir les efforts du gouvernement ivoirien pour atteindre l’autosuffisance en poissons d’ici 2031.

Dans le cadre de cette collaboration, la FAO a mené début février, une mission d’appui à la station de recherche sur la pêche et l’aquaculture continentale du CNRA à Bouaké, en partenariat avec l’Université de Liège, en Belgique. Cette mission a évalué les moyens matériels et humains de la station, identifiant des besoins en équipements, infrastructures et personnel et le programme génétique du CNRA, proposant des recommandations pour améliorer la souche existante des géniteurs.

Stratégie Globale du Programme Fish4ACP

Sur la base des manquements observés, la mission du FAO s’est engagée à travers le programme Fish4ACP, à multiplier par neuf(9) la production actuelle de tilapias d’ici 2031, passant de 7 000 tonnes à plus de 63 000 tonnes. Le directeur général adjoint du CNRA, Dr Michel Amani Kouakou a saisi l’occasion pour souligner l’importance de se focaliser sur des variétés et souches améliorées, adaptées aux conditions climatiques locales.

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Fish4ACP, soutenu par l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), est un programme de la FAO financé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement, visant à soutenir le développement durable de la pêche et de l’aquaculture.

Le CNRA, en plus de son rôle dans la recherche génétique, assure la production d’aliments d’alevins et dispose d’un centre de quarantaine pour les poissons du pays. Pour combler le déficit de production aquacole en Côte d’Ivoire, actuellement à 110 000 tonnes contre des besoins de plus de 600 000 tonnes, la collaboration entre la FAO et le CNRA devient donc cruciale.